Bretagne : les 7 îles et Lannion

Dans l’article précédent, je vous ai fait découvrir une petite partie du GR34 du côté de Ploumanac’h : la côte de Granit rose.

L’archipel des 7 îles

A présent, partons faire un tour au large de la côte de granit rose. On y trouve un archipel de 7 îles, site naturel protégé. Et sur ces îles on retrouve de nombreuses espèces d’oiseaux marins comme des macareux, des cormorans ou des pingouins torda. Bon, il y a en vérité 5 îles : île Bono, île Plate, île aux Moines, île Malban et île Rouzic. Pour arriver au nombre de sept, on compte également deux gros amas de rochers : Le Cerf et Les Costans.

Pour accéder à cet archipel, des excursions en bateau sont organisées. Vous pouvez faire une excursion sans escale qui dure 1h45 ou avec escale sur l’île aux Moines qui durera 2h30. Pour avoir un maximum d’informations et réserver votre excursion, je vous invite à vous rendre sur le site Armor Navigation.

L’île Rouzic

Un samedi du mois de Mai, nous voilà embarquant à bord du bateau mettant le cap sur les 7 îles. Le bateau s’arrête aux abords de la plus grande île : l’île Rouzic. On arrive par le coté Nord-Est de l’île, qui semble être constitué de roches blanches. Or, ce n’est pas le cas, se sont les milliers d’oiseaux marins appelés les Fous de Bassan qui donnent cet aspect blanc au loin. On dénombre environ 20 000 couples de Fous de Bassan sur l’île. Pour chaque couple, il y en a un qui niche sur la partie Nord de l’île pendant que l’autre va chercher à manger. S’ils ne trouvent pas de poissons à proximité, ils vont jusqu’aux côtes de Grande Bretagne pour se nourrir. Cela représente des tonnes de poissons par jour juste pour cette colonie d’oiseaux marins.

C’était impressionnant à voir, tous ces oiseaux dans le ciel et sur l’île, sans parler du bruit incessant. Magnifique ! D’autant plus que le mois de Mai est celui où les oiseaux sont le plus présents.

On continue la balade en bateau le long des autres îles. On a pu y voir les pingouins torda au loin et même un phoque. Durant toute l’excursion, il y a des explications très intéressantes sur tout ce qu’on voit.

L’île aux Moines

Et enfin, nous arrivons aux abords de l’île aux Moines, seule île où il est possible de débarquer. Si vous prenez l’excursion avec escale, c’est ici que vous vous arrêterez pendant environ 45 minutes.

L’île aux Moines est grande également, il faut grimper et marcher pour avoir la meilleure vue. Il y a des chemins aménagés pour grimper jusqu’au Phare imposant. Vous vous retrouverez sur la partie la plus haute de l’île où vous pourrez faire le tour du Phare et apercevoir d’anciens canons.

Pour accéder au Fort de l’île, il faut encore marcher jusqu’au bout de l’île. Là, le chemin est à pic et très étroit mais c’est la partie de l’île que j’ai préféré, beaucoup plus nature. Tout le long du chemin entre le Phare et le Fort, on voit de nombreux oiseaux qui nichent bien calmement.
Arrivée au Fort, on fait le tour de ce qui reste du Fort et on refait le chemin en sens inverse pour reprendre le bateau. Une bien belle balade !

A présent le bateau repart vers la côte de granit rose qu’on longe pour retourner à Perros-Guirec, là où on a pris le bateau.

LANNION

Et si vous avez envie de voir autre chose que l’océan, la plage et la côte de granit rose, je vous conseille de faire un tour à Lannion. Ville à quelques kilomètres seulement de Perros Guirec. On est vite conquis par ses maisons en pierre et son fleuve qui coule au milieu pour finalement se jeter dans la baie de Lannion.

On déambule dans les rues, tout en longeant Le Léguer, fleuve de Lannion, qui passe au milieu de ces charmantes maisons. De très mignonnes boîte aux lettres représentant la Bretagne se trouvent sur certaines de ces maisons.

On arrive sur une grande place qui dessert d’autres rues dans lesquels se trouvent les commerces et restaurants. Le centre-ville est très agréable, la balade vaut le détour.

La visite se poursuit jusqu’à l’Eglise de Brélévenez qui surplombe la ville. Pour y accéder, il faut grimper les 140 marches. Allez hop ! C’est parti pour la grimpette. L’Eglise en impose, et comme on y était en fin d’après-midi, presque personne, le silence était roi.